VOYANCE OLIVIER

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l’appel du lointain Quand l’automne s’approfondit, les arbres qui entourent la maison se dénudèrent brin à bien peu, déposant sur le sol un tapis de feuilles rousses. Les teintes étincelantes qui entouraient la bâtisse renforçaient encore son effluve apaisée. Les clients occasionnels la qualifiaient même de abscisse « charmant », déclaration du large contraste avec l’époque où l’on la fuyait en tant qu' un repaire d’esprits contrariés. Un matin, Damien annonça qu’il souhaitait émerger pour un long voyage. Il ressentait l’appel de régions plus lointaines, de montagnes enneigées ou de plaines encore inexplorées. Son deuil, alors que vivement consigné en lui, ne dictait plus ses arbitrages. Il partait par envie, pour se réinventer dans un un univers anonyme. Avant de prévoir ses adieux, il fit le tour de la bâtisse, caressant les murs usés comme par exemple on dirait au amender à un vieil ami, puis il laissa sur la table du séjour une image de son épouse, accompagnée d'expressions faciles exprimant sa gratitude. Madeleine accueillit cette décision avec bienveillance. Elle comprenait que, pour lui, la maison avait empli un histrion majeur temporaire : celui de refuge et de catalyseur pour sa rémission intime. À utilisé, il avait fonctionnement d’un ailleurs pour fonctionner sur son chemin. La bâtisse, elle, demeurait enracinée dans la orbe de ce village, prête à recevoir d’autres âmes en recherche d’apaisement ou de compréhension. Quelques journées ultérieurement, un courrier inattendu parvint à bien Madeleine. Il provenait d’une personne installée à l’autre maximum du position, qui avait entendu parler de la métamorphose spectaculaire de la demeure. 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Ainsi, la maison entrait dans une nouvelle niveau de sa carrière, prête à bien rayonner bien au dessus de ses bureaux, inhalant celles qui, en quête de sens, y cherchaient des justifications aux mystères de la vie et de l’au-delà.

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